Thursday, November 26, 2009


Durant un séjour à Washington D.C., Abdu'l-Baha invita un baha'i américain noir, Monsieur Gregory, à la résidence d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui offrait un banquet en l'honneur d'Abdu'l-Baha. Monsieur Gregory était surpris car il savait qu'il n'avait pas été invité au banquet et que les Américains blancs n'avaient pas l'habitude de manger en compagnie d'un noir. Tout de même, il sentit qu'il devait y aller puisque le Maître désirait le voir.

Abdu'l-Baha le rencontra avec sa bienveillance naturelle. Durant une heure, ils parlèrent de plusieurs sujets. Soudain, le serviteur se présenta à la porte pour annoncer que le repas était servi.

Abdu'l-Baha se leva rapidement et se rendit à la salle de dîner mais Monsieur Gregory demeura à l'arrière ne sachant pas ce qu'il devait faire. Devait-il quitter les lieux ou bien attendre?

Abdu'l-Baha arriva à la table, s'arrêta soudainement et dit en anglais d'une voix assez forte, "Où est mon ami, Monsieur Gregory? Mon ami, Monsieur Gregory doit dîner avec moi."

Il n y avait qu'une chose à faire. Le serviteur partit à la recherche de Monsieur Gregory. Dans l'intervalle, Abdu'l-Baha commença à déplacer les nombreux couteaux, fourchettes et verres pour faire une place près de Lui pour Monsieur Gregory.

C'est ainsi que Monsieur Gregory put s'asseoir à la place d'honneur près d'Abdu'l-Baha. Et Abdu'l-Baha anima la réception d'une façon si plaisante que bientôt tous les invités oublièrent, au moins pour un certain temps, quelque chose d'aussi stupide que l'aversion envers un autre être humain simplement à cause de la couleur de sa peau. (WA 7)
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:32 AM
Edited on Monday, 06 December 2004 at 2:09 AM

Anecdote no15

Anecdote no15
Abdu'l-Baha avait été un prisonnier et un exilé pendant plus que cinquante ans de sa vie. Il n'avait jamais fréquenté l'école dans son enfance. Il n'avait rencontré durant son adolescence aucun étudiant de niveau supérieur ou universitaire. Même à l'âge mur, il n'avait jamais lu les importants livres du Monde ni eu de discussions avec les gens les plus instruits.

Mais lorsque Abdu'l-Baha se rendit en Europe et en Amérique, il s'est quand même entretenu avec des savants et des philosophes, des hommes influents et des dirigeants. Vous pouvez penser que son expérience antérieure ne l'avait pas rendu apte à cela. Tout de même Abdu'l-Baha n'était jamais désemparé. Peu importe le sujet de la discussion, Il se montrait toujours à la hauteur. En fait, Il semblait toujours en connaître plus long que quiconque et Il avait toujours une bonne réponse à toute question ou tout problème. Mais en même temps, Il ne laissait jamais les gens ressentir Sa supériorité par rapport aux autres. Il était toujours modeste, aimant et respectueux de l'opinion des autres.

Et Il était toujours courtois envers chaque personne qu'Il rencontrait car Il " voyait le Visage de son Père Céleste dans chaque visage." (PF 115)
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:27 AM

Anecdote no 14

Anecdote no 14
Alors qu'Abdu'l-Baha visitait un ami cloué à son lit depuis longtemps suite à un accident, Abdu'l-Baha raconta l'histoire suivante sur la signification de la souffrance:

"Un certain roi voulait attribuer un poste important à l'un de ses sujets. Mais plutôt que de le gratifier du poste, il le fit jeter en prison. L'homme fut très étonné car il s'attendait à des honneurs. Ensuite, le roi le fit sortir de prison et lui fit assener la bastonnade. Cette fois encore l'homme était consterné car il croyait que le roi l'appréciait. Après ces traitements, il fut pendu par le cou jusqu'à l'ultime limite. Quand l'homme fut rétabli, il demanda au roi: "Si vous m'appréciez, pourquoi me faites-vous subir toutes ces afflictions? " Et le roi répondit: "J'ai l'intention de faire de vous mon Premier Ministre. En subissant toutes ces souffrances, vous êtes devenu plus apte à exercer la fonction. Je voulais que vous les ressentiez par vous-même. Ainsi, lorsque vous devrez punir les autres de la même manière, vous en connaîtrez les répercussions pour eux. Je vous aime, c'est pourquoi je souhaite que vous deveniez irréprochable. (SW Vol. R No. 12, p.205)
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:25 AM

Anecdote no 13

Anecdote no 13
- Un jour, une femme vint exprimer ses chagrins à Abdu'l-Baha. Comme elle racontait son histoire, ¢bdu'l-Baha essayait de l'apaiser et disait: "Ne soyez plus triste, ne soyez pas triste."

La femme disait: "Mon frère est en prison depuis trois ans. Il ne devrait pas être emprisonné car cela n'était pas de sa faute. Il était vulnérable et suivait les autres. Il sera emprisonné encore quatre années. Ma mère et mon père sont inconsolables. Mon beau-frère prenait soin de nous, mais il vient juste de mourir."

Le Maître percevait toute la tragédie humaine. Voilà une famille affligée de toutes formes de misère; ils étaient pauvres, ils étaient faibles, tristes, déchus et totalement désespérés.

Abdu'l-Baha dit: "Vous devez avoir confiance en Dieu."

"Mais, de s'écrier la femme, plus j'ai confiance, plus les conditions empirent."

"Vous n'avez jamais eu confiance" dit Abdu'l-Baha.

"Pourtant, ma mère lit la bible tout le temps " dit-elle. " Elle ne mérite pas que Dieu l'abandonne à son désespoir! Moi aussi je lis la bible; je récite le quatre vingt onzième Psaume et le vingt-troisième Psaume chaque soir au coucher. De plus, je récite des prières."

Abdu'l-Baha la regarda tendrement et lui dit, "Prier ne consiste pas à lire la bible. La prière, c'est d'avoir confiance en Dieu et d'accepter Sa Volonté. Vous devez être patiente et accepter la Volonté de Dieu et alors les choses vont s'améliorer pour vous. Placez votre famille entre les mains de Dieu. Appréciez la Volonté de Dieu et ayez confiance en Lui. Les bateaux robustes ne sont pas vaincus par la mer; ils résistent aux océans! À partir de maintenant, soyez comme un vaillant bateau et non pas un bateau en dérive." (AF 27)
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:22 AM

Anecdote no12

Anecdote no12
12- Abdu'l-Baha distribuait en abondance des paroles réconfortantes à propos de la vie après la mort. Une dame à Akka racontait l'histoire suivante au sujet de sa fillette et d'Abdu'l-Baha:

Le Maître était venu visiter son enfant lorsqu'elle fut malade. Il avait apporté deux roses rose pour la petite. Il se tourna alors vers la dame et lui dit d'une voix remplie d'amour: "Vous devez être patiente."

Ce soir-là, l'enfant mourut. Quand la mère en demanda la raison à Abdu'l-Baha, Il lui dit: "Il y a un Jardin de Dieu. Les êtres humains sont comme des arbres croissant dans ce jardin. Notre divin Père est le jardinier. Lorsque le jardinier voit un arbuste dans un endroit trop exigu pour son développement, Il lui prépare un endroit plus approprié et plus beau où il pourra croître et porter des fruits. Ensuite, il transplante ce petit arbre. Les autres arbres des alentours sont surpris et se disent: "C'était un arbre attrayant. Pourquoi le jardinier l'a-t-il déraciné? " Seul le Jardinier Divin en connaît la raison.

"Vous pleurez, mais si vous pouviez voir la beauté de l'endroit où se trouve votre enfant, vous ne seriez plus triste. Elle est maintenant libre comme un oiseau et elle chante de divines et joyeuses mélodies.

Si vous pouviez voir par vous-même ce jardin sacré, vous aspireriez à vous échapper de ce monde. Mais pour l'instant, votre devoir consiste à demeurer ici-bas.
(CH 216)

* * *
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Anecdote


20- Un jour Abdu'l-Baha alla parler à des centaines de personnes dans un quartier pauvre de New York. Avec Lui, il y avait un groupe nombreux de Ses amis persans et américains. Comme ils marchaient à travers les rues, ils constituaient une suite inhabituelle avec les persans dans leurs longues robes flottantes et leurs têtes enrubannées à l'orientale. Comme l'on pouvait s'y attendre, un bon nombre de garçons se mirent à les suivre et bientôt à leur crier des noms et à leur lancer des bâtons.

L'hôtesse d'Abdu'l-Baha, Madame Kinney, ne pouvait supporter de Le voir traiter de cette façon, elle s'éclipsa brièvement dernière le groupe pour parler aux garçons. En quelques mots, elle leur dit qui Il était et que c'était un très saint homme qui avait passé plusieurs années en prison à cause de Son amour pour la Vérité et pour l'humanité et que maintenant, Il était en route pour parler aux miséreux de la Mission Bowery.

"Est-ce que nous pouvons y aller, nous aussi? " demanda le chef de la bande. Madame Kinney leur dit que cela ne serait pas possible, mais elle leur dit: "Si vous veniez chez moi dimanche prochain, je vais faire en sorte que vous puissiez Le voir."

Elle leur donna son adresse tout en pensant qu'à coup sûr ils ne viendraient pas.

Durant l'après-midi du dimanche suivant, les garçons arrivèrent chez Madame Kinney. Ils étaient nombreux, entre vingt et trente garçons, et pas d'un statut social très élevé. Par surcroît, ils n'étaient pas très bien vêtus mais ils étaient propres et vêtus comme pour une grande occasion. Ils gravirent allègrement les marches du perron en battant du talon tout en bavardant bruyamment, lorsque la porte fut ouverte, ils se précipitèrent en haut des marches vers la chambre d'Abdu'l-Baha.

Abdu'l-Baha se tenait debout à la porte, prêt à les recevoir. Il accueillit chaque garçon à l'entrée, l'un par une poignée de main, un autre en lui passant un bras autour de l'épaule mais toujours avec tellement de sourires et de rires qu'Il semblait être Lui-même un enfant parmi eux.

Et les garçons? Vous pouvez bien penser qu'ils étaient figés et craintifs dans cet environnement luxueux tout à fait nouveau à leurs yeux. Mais il n'en était absolument pas ainsi. Ils semblaient heureux du seul fait d'être dans la chambre avec ¢bdu'l-Baha.

Parmi les derniers à pénétrer dans la pièce, il y avait un garçon de couleur d'environ treize ans. Il était très noir et il avait évidemment très peur d'être mal accueilli puisqu'il était le seul de sa race dans le groupe. Lorsque Abdu'l-Baha vit ce garçon, Son visage s'illumina d'un divin sourire. Il leva Sa main dans un geste d'accueil princier et s'exclama d'une voix forte pour être entendu de tous: "Ah! Voici une rose noire!"

Il se fit soudainement un profond silence dans la pièce. Le visage noir s'illumina d'un bonheur et d'un amour presque surnaturels. Les autres garçons le regardèrent avec des yeux différents. Jamais auparavant n'avaient-ils relié à lui une chose aussi magnifique qu'une rose noire.

Les enfants demeurèrent tranquilles et détendus, mais ils devinrent plus sérieux et leur attention fut attirée vers Abdu'l-Baha. Ils jetèrent des regards vers le garçon de couleur, leurs yeux étant des plus songeurs. Abdu'l-Baha leur avait servi une leçon très profonde et cela sans qu'ils ne se rendent compte que c'était un enseignement intentionnel.

Tout de suite è l'arrivée des invités, Abdu'l-Baha avait envoyé quelqu'un acheter des sucreries et maintenant ces douceurs arrivèrent. C'était une boîte de cinq livres de coûteux chocolats mélangés. Le papier d'emballage fut enlevé et Abdu'l-Baha se promena avec la boîte autour du cercle de garçons, plongeant sa main dans la boîte et mettant une bonne poignée de chocolats dans les mains de chacun en ajoutant des paroles et un sourire pour tous. Il retourna ensuite à la table où Il s'était assis auparavant et y déposant la boîte qui ne contenait plus que quelques morceaux, Il y ramassa un chocolat long et noir. Il le regarda un instant et ensuite son regard fit le tour du groupe de garçons. Ils le surveillaient tous avec attention, s'attendant à quelque chose. Sans dire un mot, Il traversa la pièce jusqu'à l'endroit où était assis le garçon de couleur et toujours en silence mais affichant avec humour un regard profond qui englobait chacun dans la pièce, Il plaça le chocolat le long de la joue noire.

Le visage d'Abdu'l-Baha était radieux quand Il posa sa main autour de l'épaule du garçon et cette illumination semblait inonder la pièce. Pas besoin de paroles pour expliquer ce qu'il voulait dire et sans aucun doute chacun des garçons comprit. Il semblait vouloir dire que le garçon de couleur était non seulement une rose noire mais aussi une sucrerie noire. Vous mangez du chocolat noir et vous le trouvez bon au goût; peut-être que vous trouveriez bon votre frère noir si vous goûtiez sa douceur. (PF
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:42 AM

no19

no19
Voici un autre exemple de la finesse d'Abdu'l-Baha pour enseigner. Un homme avait dû subir une intervention chirurgicale majeure, et un an plus tard il semblait qu'il devait en subir une autre. Il devint très nerveux, tellement qu'il songeait à se défaire de sa dépendance au tabac entretenue durant presque toute sa vie d'adulte. Cet homme s'était toujours vanté d'être capable de cesser de fumer à volonté. À plusieurs reprises au cours de sa vie, il avait été capable d'arrêter de fumer pendant plusieurs mois consécutifs. Mais cette fois, alors qu'il était tellement nerveux, il eut la surprise de constater qu'il n'avait pas le contrôle de sa dépendance pendant plus d'une journée ou deux. En fin de compte, il décida d'aller voir Abdu'l-Baha et de lui demander Son aide. Il savait qu'Abdu'l-Baha avait enjoint aux baha'is d'éviter de fumer. " Sûrement " se disait-il à lui-même, "Abdu'l-Baha va me dire comment me débarrasser de cette habitude."

Lorsqu'il eut l'occasion de rencontrer Abdu'l-Baha, il Lui dit tout à ce sujet. Il était comme un enfant se confiant à sa mère, et sa voie s'éteignit dans un silence embrassant après seulement quelques mots. Mais Abdu'l-Baha comprit, en réalité mieux que quiconque aurait pût le faire. Il regarda l'homme d'une façon si pleine d'amour que ce dernier en ressenti toute la chaleur. Après une pause, Abdu'l-Baha demanda tranquillement: "Combien de cigarettes fumez-vous? " L'homme lui répondit.

Alors, Abdu'l-Baha lui dit: "Je ne pense pas que ces quelques cigarettes vous seront dommageables. En Orient, les hommes fument continuellement: leurs cheveux, leur barbe et leurs vêtements deviennent imprégnés de tabac et souvent ces personnes sentent très mauvais. Mais comme cela n'est pas votre cas et puisque vous avez déjà fumé tant d'années, je ne pense pas que cela devrait vous inquiéter.

Il sourit et ses yeux doux semblaient refléter une lueur, comme s'il avait été en train de savourer une merveilleuse, divine plaisanterie.

L'homme fut interloqué. Abdu'l-Baha n'avait pas fait l'ombre d'une réflexion sur les méfaits du tabac. Il n'avait fait aucun appel à sa force de volonté pour surmonter la tentation. Au lieu de cela, Il lui avait laissé l'entière liberté. Sans bien comprendre, l'homme éprouva un grand soulagement car il devinait qu'Abdu'l-Baha lui donnait un sage conseil. Le conflit intérieur était résolu, la nervosité disparue et l'homme goûta la joie de fumer sans remords. Mais il eut une certaine surprise: deux jours après la conversation, l'homme sentit qu'il avait complètement perdu le goût du tabac et cela persista pendant sept ans. (PF 44)
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:40 AM

no 18

no 18
18- Voici l'histoire relatant la façon dont Abdu'l-Baha se présenta à une réception tenue pour une vingtaine de personnes de grande renommée en Amérique et d'un rang social élevé:

L'hôtesse de la réception avait auparavant rendu visite à Abdu'l-Baha à Akka pendant qu'Il était prisonnier là-bas. Sa vie avait été complètement transformée par cette rencontre et elle souhaitait que ses propres amis le rencontrent eux aussi. Mais elle était un peu nerveuse au sujet de la réception car ses amis étaient d'éminents scientifiques, artistes, médecins qui ne se préoccupaient presque pas de religion. En fait, quelques-uns d'entre eux n'avaient pas la moindre opinion sur l'existence de Dieu, et ils n'étaient pas intéressés par la question.

Évidemment, la dame voulait que sa réception soit un succès et elle se demandait comment Abdu'l-Baha dénouerait la situation. Avec un brin de nervosité, elle suggéra à Abdu'l-Baha de parler de la vie après la mort et s'en remit aux bonnes grâces du Maître.

Pendant que le dîner se déroulait, la conversation ne portait que sur des questions banales et Abdu'l-Baha ne fit aucun effort pour faire changer le sujet de la conversation. Alors après un certain temps, l'hôtesse elle-même fit une introduction pour permettre à Abdu'l-Baha de parler de sujets spirituels.

Sa réponse fut de demander s'Il pouvait leur raconter une histoire et Il raconta l'une des nombreuses histoires orientales qu'Il connaissait. À la fin de l'histoire, chacun riait de bon cœur. La glace était rompue. D'autres personnes y allèrent ensuite de leurs propres histoires. Alors, Abdu'l-Baha, le visage resplendissant de bonheur raconta une autre histoire, puis encore d'autres. Son rire dominait la salle. Il leur souligna qu'il était bon de rire. Le rire, leur dit-il, constitue une détente spirituelle.

Il leur mentionna que l'univers de leur vie en prison était le plus pénible que l'on puisse imaginer. Mais en fin de journée, chacun des compagnons d'Abdu'l-Baha racontait les plus cocasses incidents survenus ce jour-là. Parfois, c'était un peu difficile de trouver quelque chose de drôle à raconter, mais on en arrivait toujours à rire jusqu'au larmes. Le bonheur, disait-Il ne dépend pas de votre environnement, ni des circonstances prévalant.

Et ce fut tout ce que Abdu'l-Baha raconta durant le dîner à propos de choses spirituelles ou des enseignements de Baha'u'llah. Mais l'effet de Ses paroles fut plus intense que s'Il avait donné un long discours sur la religion.

Après que les invités furent sortis et qu'Abdu'l-Baha était sur le point de se rendre à Son hôtel, Il s'approcha de Son hôtesse, lui fit un sourire et lui demanda d'une manière un peu gênée, "Êtes vous contente de moi?" (PF 117)

* * *
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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:37 AM

Anecdote no 18

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# Posted on Sunday, 05 December 2004 at 6:37 AM

anecdote no 17

anecdote no 17
Un jour, un ministre chrétien vint rendre visite à Abdu'l-Baha afin de recueillir de l'information pour un article dans une Revue. Il était évident que le ministre d'un âge certain, n'avait aucun intérêt pour la Foi baha'ie ou envers Abdu'l-Baha. Lui seul s'exprimait et il posait seulement des questions de nature à illustrer son article de Revue. Abdu'l-Baha répondait aux questions par des phrases laconiques ou par des " oui " ou des " non. " Il ne perdait pas intérêt dans l'entrevue mais il semblait qu'Il portait plus attention à l'interrogateur qu'aux questions elles-mêmes. Il était complètement décontracté en position assise, les mains sur Ses genoux, paumes tournées vers le haut comme Il avait habitude de le faire. Il regardait son interlocuteur avec une indescriptible expression d'amour infini. Son visage était radieux d'une flamme intérieure.

Le ministre parlait sans arrêt. Les autres personnes qui étaient avec Abdu'l-Baha devinrent très impatientes. Pourquoi donc Abdu'l-Baha ne mettait-il pas fin à l'entrevue? pensaient-ils. Ne voyait-il pas que cela était inutile? Cet homme n'avait pas d'autre intérêt que de faire de l'argent avec son article. Mais Abdu'l-Baha continuait d'écouter et Il encourageait l'homme à s'exprimer pleinement.

À la fin, le ministre fit une pause. Il y eut un silence momentané et alors Abdu'l-Baha commença à parler de Sa voix douce et résonnante. Phrase par phrase l'interprète traduisait. Il parla de Sa Sainteté le Christ, de Son amour pour l'humanité l'ayant mené à la Croix, de l'importance du ministère chrétien " auquel vous, mon cher fils avait été appelé", du besoin pour le clergé de " revêtir les attributs divins " de façon à ce que le clergé attire les cœurs des hommes à la vie divine. Il parla aussi de la venue sur terre du Royaume de Dieu pour lequel le Christ avait dit de prier et qui avait été établi par Baha'u'llah comme le Christ l'avait promis.

En moins de cinq minutes, l'interrogateur était devenu une personne transformée. Il était humble et, pour l'instant en tout cas, un disciple aux pieds de Abdu'l-Baha. Il semblait avoir été transporté dans un autre monde, tout comme les autres personnes présentes. Son visage brillait visiblement, comme s'il avait reçu une lumière intérieure.

Alors, Abdu'l-Baha se leva. Il embrassa amoureusement le ministre et le conduisit vers la porte. Rendu là, Il fit une pause. Ses yeux se portèrent vers un gros bouquet de roses magnifiques qu'un de Ses amis lui avait apporté ce matin-là. Il y en avait au moins deux douzaines, peut-être même trois. Il y en avait tellement et leurs tiges étaient si longues, qu'elles étaient placées dans un support à parapluie car il n'y avait pas d'autre chose pour les contenir.

Dès que les yeux d'Abdu'l-Baha se furent posés sur les roses, Il éclata de rire. Son rire plutôt enfantin tonna dans toute la pièce. Il se pencha, ramassa tout le bouquet de roses dans ses bras et les déposa dans les bras du visiteur. Et ainsi se tenait le ministre, sa tête grise et ronde au-dessus de l'immense paquet de jolies fleurs, tellement surpris, tellement radieux, si humble, si complètement transformé! Oui, Abdu'l-Baha connaissait la façon d'enseigner l'amour de Dieu! (PF 47)

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ANECDOTE NO 27 A 31


Abdu'l-Baha connaissait seulement quelques mots d'anglais mais Il n'avait aucune difficulté à faire comprendre Son message. Si les mots ne pouvaient pas être compris, Il parlait le langage du cœur et les gens en saisissaient le sens.

Il y a un récit traitant d'un mineur américain qui ne pouvait ni lire ni écrire. Ce dernier avait entendu parler d'Abdu'l-Baha et avait effectué un long périple à pied pour Le rencontrer alors qu'Il était à San Francisco.

Même si cet homme n'était pas instruit, une grandeur d'âme l'habitait. Un jour, il se rendit à une réunion où Abdu'l-Baha parlait. Il écoutait, ses yeux et son cœur étaient captivés par chaque mouvement et par chaque parole d'Abdu'l-Baha. C'était comme s'il s'abreuvait à une cascade d'eau fraîche. 

Quand l'interprète commençait à traduire les phrases en anglais, le mineur murmurait: "Pourquoi cet homme intervient-il ?"

Puis Abdu'l-Baha reprit la parole et le mineur écouta avec ravissement, mais lorsque l'interprète recommença à traduire en anglais, le mineur perdit patience et dit: "Pourquoi laisse-t-on cet homme déranger ? On devrait le mettre dehors."

La personne assise près du mineur donna l'explication en disant: "Il est l'interprète officiel, il traduit du persan en anglais pour votre compréhension."

Le mineur répondit: "Comment cela, tout le monde pouvait comprendre. Parlait-Il en persan? "(PF 98)
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# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:48 AM

anecdote 30

anecdote 30
Les gens se demandaient souvent comment Abdu'l-Baha pouvait manifester constamment autant de force et d'énergie.

Un jour, Abdu'l-Baha était revenu extrêmement fatigué d'une réunion. Ses amis étaient attristés de l'épuisement qu'Il démontrait en gravissant les nombreuses marches menant à l'étage des chambres du haut.

Soudain, à l'émerveillement de tous, le Maître courut sans s'arrêter jusqu'au haut de l'escalier. Du sommet, Son regard s'abaissa vers Ses amis et Il dit: "Vous êtes tous très âgés; je suis moi-même très jeune!" Tout signe de fatigue avait complètement disparu de Son visage et Il se tenait là en leur souriant.

Constatant la surprise de chacun, Abdu'l-Baha dit: "Au pouvoir de Baha'u'llah, rien n'est impossible. Je n'ai fait qu'utiliser ce pouvoir." (CH 169)

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# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:44 AM

anecdote 29

anecdote 29
Abdu'l-Baha s'intéressait beaucoup du travail accessible aux femmes et à leur progression. Pendant qu'Il était en Europe et en Amérique, plusieurs femmes de notoriété vinrent le voir, telles que Madame Annie Besant, présidente de la Société de Théologie, des dirigeantes d'organisations féminines variées, des travailleuses sociales, des directrices d'institutions d'enseignement pour filles et bien d'autres.

Un jour, une dame qui croyait fermement au droit de vote des femmes vint rendre visite à Abdu'l-Baha. Le maître a parlé de la condition générale de la femme dans différentes parties du monde, puis Il s'est tourné vers la dame et lui dit: "Donnez-moi les raisons qui vous permettent de croire que les femmes devraient avoir le droit de vote."

La dame répondit: "Je crois que la race humaine est d'origine divine et qu'elle doit s'élever de plus en plus haut mais qu'elle ne peut voler d'une seule aile."

Abdu'l-Baha fut ravi par cette réponse. Il sourit et demanda: "Mais que feriez-vous si l'une des deux ailes était plus forte que l'autre?"

Elle répondit: "Alors nous devrions renforcer l'aile la plus faible, car le vol ne serait pas très en douceur."

Abdu'l-Baha sourit encore et dit: "Que diriez-vous si je vous prouvais que la femme est l'aile la plus forte?"

Et la dame répondit le plus gracieusement qu'elle put: "Vous gagneriez ma reconnaissance éternelle!" (AL 104)
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# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:42 AM

anecdote 28

anecdote 28
Abdu'l-Baha désirait toujours que les gens soient heureux. Il manifestait cette attitude de plusieurs façons. Il demandait toujours aux gens, "Êtes-vous bien? Êtes-vous heureux?"

Un jour à Londres, des cascades de rires provenant d'une cuisine se faisaient entendre. Abdu'l-Baha se dirigea rapidement vers le groupe enjoué.

"Je suis très content de vous voir si heureux" dit-Il. "Mais dites-moi, pourquoi riez-vous?"

Les propos suivants entre le serviteur persan et le tenancier anglais avaient été échangés: Le Persan avait dit: "En Orient, les femmes portent un voile et font tout le travail. " À quoi l'Anglais avait répondu: "En Occident, les femmes ne portent pas le voile et s'assurent que les hommes effectuent au moins un peu du travail. Vous feriez mieux de continuer à nettoyer cette argenterie."

Abdu'l-Baha rit de bon cœur et donna à chacun une petite pièce d'or, simplement pour souligner leur bonheur! (CH 163
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# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:38 AM

anecdote 27

anecdote 27
Abdu'l-Baha aimait les enfants. Un jour, Il fut invité avec quelques baha'is dans East Sheen à Londres pour rendre visite à une famille ayant trois enfants en bas âge. En un rien de temps, les enfants montèrent sur Ses genoux, s'agrippèrent à Son cou et, aussitôt qu'Il commença à parler, ils devinrent tranquilles comme trois petites souris.

Tout en parlant, Abdu'l-Baha caressait les cheveux des petits et Il disait: "Bénis sont les enfants, de qui Sa Sainteté le Christ a dit: "Le Royaume des Cieux leur appartient. Les enfants n'ont pas d'ambitions terrestres. Leurs cœurs sont purs. Nous devons devenir comme les enfants ..." Nous devons purifier notre cœur pour percevoir Dieu par Ses Manifestations Majeures et obéir aux lois que nous révèlent Ceux-ci, Ses Messagers."

Plus tard, au cours de la même journée, Il prit une marche dans Richmond Park. De là, Il a assisté à une course de poneys entre quelques garçons et une fille. Abdu'l-Baha a semblé particulièrement réjoui lorsque la fille gagna la course. Il s'approcha d'elle en disant: "Bravo, Bravo!" (CH 165)

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