Durant un séjour à Washington D.C., Abdu'l-Baha invita un baha'i américain noir, Monsieur Gregory, à la résidence d'un haut fonctionnaire du Gouvernement qui offrait un banquet en l'honneur d'Abdu'l-Baha. Monsieur Gregory était surpris car il savait qu'il n'avait pas été invité au banquet et que les Américains blancs n'avaient pas l'habitude de manger en compagnie d'un noir. Tout de même, il sentit qu'il devait y aller puisque le Maître désirait le voir.
Abdu'l-Baha le rencontra avec sa bienveillance naturelle. Durant une heure, ils parlèrent de plusieurs sujets. Soudain, le serviteur se présenta à la porte pour annoncer que le repas était servi.
Abdu'l-Baha se leva rapidement et se rendit à la salle de dîner mais Monsieur Gregory demeura à l'arrière ne sachant pas ce qu'il devait faire. Devait-il quitter les lieux ou bien attendre?
Abdu'l-Baha arriva à la table, s'arrêta soudainement et dit en anglais d'une voix assez forte, "Où est mon ami, Monsieur Gregory? Mon ami, Monsieur Gregory doit dîner avec moi."
Il n y avait qu'une chose à faire. Le serviteur partit à la recherche de Monsieur Gregory. Dans l'intervalle, Abdu'l-Baha commença à déplacer les nombreux couteaux, fourchettes et verres pour faire une place près de Lui pour Monsieur Gregory.
C'est ainsi que Monsieur Gregory put s'asseoir à la place d'honneur près d'Abdu'l-Baha. Et Abdu'l-Baha anima la réception d'une façon si plaisante que bientôt tous les invités oublièrent, au moins pour un certain temps, quelque chose d'aussi stupide que l'aversion envers un autre être humain simplement à cause de la couleur de sa peau. (WA 7)
Abdu'l-Baha le rencontra avec sa bienveillance naturelle. Durant une heure, ils parlèrent de plusieurs sujets. Soudain, le serviteur se présenta à la porte pour annoncer que le repas était servi.
Abdu'l-Baha se leva rapidement et se rendit à la salle de dîner mais Monsieur Gregory demeura à l'arrière ne sachant pas ce qu'il devait faire. Devait-il quitter les lieux ou bien attendre?
Abdu'l-Baha arriva à la table, s'arrêta soudainement et dit en anglais d'une voix assez forte, "Où est mon ami, Monsieur Gregory? Mon ami, Monsieur Gregory doit dîner avec moi."
Il n y avait qu'une chose à faire. Le serviteur partit à la recherche de Monsieur Gregory. Dans l'intervalle, Abdu'l-Baha commença à déplacer les nombreux couteaux, fourchettes et verres pour faire une place près de Lui pour Monsieur Gregory.
C'est ainsi que Monsieur Gregory put s'asseoir à la place d'honneur près d'Abdu'l-Baha. Et Abdu'l-Baha anima la réception d'une façon si plaisante que bientôt tous les invités oublièrent, au moins pour un certain temps, quelque chose d'aussi stupide que l'aversion envers un autre être humain simplement à cause de la couleur de sa peau. (WA 7)
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Anecdote no15
Abdu'l-Baha avait été un prisonnier et un exilé pendant plus que cinquante ans de sa vie. Il n'avait jamais fréquenté l'école dans son enfance. Il n'avait rencontré durant son adolescence aucun étudiant de niveau supérieur ou universitaire. Même à l'âge mur, il n'avait jamais lu les importants livres du Monde ni eu de discussions avec les gens les plus instruits.
Mais lorsque Abdu'l-Baha se rendit en Europe et en Amérique, il s'est quand même entretenu avec des savants et des philosophes, des hommes influents et des dirigeants. Vous pouvez penser que son expérience antérieure ne l'avait pas rendu apte à cela. Tout de même Abdu'l-Baha n'était jamais désemparé. Peu importe le sujet de la discussion, Il se montrait toujours à la hauteur. En fait, Il semblait toujours en connaître plus long que quiconque et Il avait toujours une bonne réponse à toute question ou tout problème. Mais en même temps, Il ne laissait jamais les gens ressentir Sa supériorité par rapport aux autres. Il était toujours modeste, aimant et respectueux de l'opinion des autres.
Et Il était toujours courtois envers chaque personne qu'Il rencontrait car Il " voyait le Visage de son Père Céleste dans chaque visage." (PF 115)
Mais lorsque Abdu'l-Baha se rendit en Europe et en Amérique, il s'est quand même entretenu avec des savants et des philosophes, des hommes influents et des dirigeants. Vous pouvez penser que son expérience antérieure ne l'avait pas rendu apte à cela. Tout de même Abdu'l-Baha n'était jamais désemparé. Peu importe le sujet de la discussion, Il se montrait toujours à la hauteur. En fait, Il semblait toujours en connaître plus long que quiconque et Il avait toujours une bonne réponse à toute question ou tout problème. Mais en même temps, Il ne laissait jamais les gens ressentir Sa supériorité par rapport aux autres. Il était toujours modeste, aimant et respectueux de l'opinion des autres.
Et Il était toujours courtois envers chaque personne qu'Il rencontrait car Il " voyait le Visage de son Père Céleste dans chaque visage." (PF 115)
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Anecdote no 14
Alors qu'Abdu'l-Baha visitait un ami cloué à son lit depuis longtemps suite à un accident, Abdu'l-Baha raconta l'histoire suivante sur la signification de la souffrance:
"Un certain roi voulait attribuer un poste important à l'un de ses sujets. Mais plutôt que de le gratifier du poste, il le fit jeter en prison. L'homme fut très étonné car il s'attendait à des honneurs. Ensuite, le roi le fit sortir de prison et lui fit assener la bastonnade. Cette fois encore l'homme était consterné car il croyait que le roi l'appréciait. Après ces traitements, il fut pendu par le cou jusqu'à l'ultime limite. Quand l'homme fut rétabli, il demanda au roi: "Si vous m'appréciez, pourquoi me faites-vous subir toutes ces afflictions? " Et le roi répondit: "J'ai l'intention de faire de vous mon Premier Ministre. En subissant toutes ces souffrances, vous êtes devenu plus apte à exercer la fonction. Je voulais que vous les ressentiez par vous-même. Ainsi, lorsque vous devrez punir les autres de la même manière, vous en connaîtrez les répercussions pour eux. Je vous aime, c'est pourquoi je souhaite que vous deveniez irréprochable. (SW Vol. R No. 12, p.205)
"Un certain roi voulait attribuer un poste important à l'un de ses sujets. Mais plutôt que de le gratifier du poste, il le fit jeter en prison. L'homme fut très étonné car il s'attendait à des honneurs. Ensuite, le roi le fit sortir de prison et lui fit assener la bastonnade. Cette fois encore l'homme était consterné car il croyait que le roi l'appréciait. Après ces traitements, il fut pendu par le cou jusqu'à l'ultime limite. Quand l'homme fut rétabli, il demanda au roi: "Si vous m'appréciez, pourquoi me faites-vous subir toutes ces afflictions? " Et le roi répondit: "J'ai l'intention de faire de vous mon Premier Ministre. En subissant toutes ces souffrances, vous êtes devenu plus apte à exercer la fonction. Je voulais que vous les ressentiez par vous-même. Ainsi, lorsque vous devrez punir les autres de la même manière, vous en connaîtrez les répercussions pour eux. Je vous aime, c'est pourquoi je souhaite que vous deveniez irréprochable. (SW Vol. R No. 12, p.205)
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Anecdote no 13
- Un jour, une femme vint exprimer ses chagrins à Abdu'l-Baha. Comme elle racontait son histoire, ¢bdu'l-Baha essayait de l'apaiser et disait: "Ne soyez plus triste, ne soyez pas triste."
La femme disait: "Mon frère est en prison depuis trois ans. Il ne devrait pas être emprisonné car cela n'était pas de sa faute. Il était vulnérable et suivait les autres. Il sera emprisonné encore quatre années. Ma mère et mon père sont inconsolables. Mon beau-frère prenait soin de nous, mais il vient juste de mourir."
Le Maître percevait toute la tragédie humaine. Voilà une famille affligée de toutes formes de misère; ils étaient pauvres, ils étaient faibles, tristes, déchus et totalement désespérés.
Abdu'l-Baha dit: "Vous devez avoir confiance en Dieu."
"Mais, de s'écrier la femme, plus j'ai confiance, plus les conditions empirent."
"Vous n'avez jamais eu confiance" dit Abdu'l-Baha.
"Pourtant, ma mère lit la bible tout le temps " dit-elle. " Elle ne mérite pas que Dieu l'abandonne à son désespoir! Moi aussi je lis la bible; je récite le quatre vingt onzième Psaume et le vingt-troisième Psaume chaque soir au coucher. De plus, je récite des prières."
Abdu'l-Baha la regarda tendrement et lui dit, "Prier ne consiste pas à lire la bible. La prière, c'est d'avoir confiance en Dieu et d'accepter Sa Volonté. Vous devez être patiente et accepter la Volonté de Dieu et alors les choses vont s'améliorer pour vous. Placez votre famille entre les mains de Dieu. Appréciez la Volonté de Dieu et ayez confiance en Lui. Les bateaux robustes ne sont pas vaincus par la mer; ils résistent aux océans! À partir de maintenant, soyez comme un vaillant bateau et non pas un bateau en dérive." (AF 27)
La femme disait: "Mon frère est en prison depuis trois ans. Il ne devrait pas être emprisonné car cela n'était pas de sa faute. Il était vulnérable et suivait les autres. Il sera emprisonné encore quatre années. Ma mère et mon père sont inconsolables. Mon beau-frère prenait soin de nous, mais il vient juste de mourir."
Le Maître percevait toute la tragédie humaine. Voilà une famille affligée de toutes formes de misère; ils étaient pauvres, ils étaient faibles, tristes, déchus et totalement désespérés.
Abdu'l-Baha dit: "Vous devez avoir confiance en Dieu."
"Mais, de s'écrier la femme, plus j'ai confiance, plus les conditions empirent."
"Vous n'avez jamais eu confiance" dit Abdu'l-Baha.
"Pourtant, ma mère lit la bible tout le temps " dit-elle. " Elle ne mérite pas que Dieu l'abandonne à son désespoir! Moi aussi je lis la bible; je récite le quatre vingt onzième Psaume et le vingt-troisième Psaume chaque soir au coucher. De plus, je récite des prières."
Abdu'l-Baha la regarda tendrement et lui dit, "Prier ne consiste pas à lire la bible. La prière, c'est d'avoir confiance en Dieu et d'accepter Sa Volonté. Vous devez être patiente et accepter la Volonté de Dieu et alors les choses vont s'améliorer pour vous. Placez votre famille entre les mains de Dieu. Appréciez la Volonté de Dieu et ayez confiance en Lui. Les bateaux robustes ne sont pas vaincus par la mer; ils résistent aux océans! À partir de maintenant, soyez comme un vaillant bateau et non pas un bateau en dérive." (AF 27)
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Anecdote no12
12- Abdu'l-Baha distribuait en abondance des paroles réconfortantes à propos de la vie après la mort. Une dame à Akka racontait l'histoire suivante au sujet de sa fillette et d'Abdu'l-Baha:
Le Maître était venu visiter son enfant lorsqu'elle fut malade. Il avait apporté deux roses rose pour la petite. Il se tourna alors vers la dame et lui dit d'une voix remplie d'amour: "Vous devez être patiente."
Ce soir-là, l'enfant mourut. Quand la mère en demanda la raison à Abdu'l-Baha, Il lui dit: "Il y a un Jardin de Dieu. Les êtres humains sont comme des arbres croissant dans ce jardin. Notre divin Père est le jardinier. Lorsque le jardinier voit un arbuste dans un endroit trop exigu pour son développement, Il lui prépare un endroit plus approprié et plus beau où il pourra croître et porter des fruits. Ensuite, il transplante ce petit arbre. Les autres arbres des alentours sont surpris et se disent: "C'était un arbre attrayant. Pourquoi le jardinier l'a-t-il déraciné? " Seul le Jardinier Divin en connaît la raison.
"Vous pleurez, mais si vous pouviez voir la beauté de l'endroit où se trouve votre enfant, vous ne seriez plus triste. Elle est maintenant libre comme un oiseau et elle chante de divines et joyeuses mélodies.
Si vous pouviez voir par vous-même ce jardin sacré, vous aspireriez à vous échapper de ce monde. Mais pour l'instant, votre devoir consiste à demeurer ici-bas.
(CH 216)
* * *
Le Maître était venu visiter son enfant lorsqu'elle fut malade. Il avait apporté deux roses rose pour la petite. Il se tourna alors vers la dame et lui dit d'une voix remplie d'amour: "Vous devez être patiente."
Ce soir-là, l'enfant mourut. Quand la mère en demanda la raison à Abdu'l-Baha, Il lui dit: "Il y a un Jardin de Dieu. Les êtres humains sont comme des arbres croissant dans ce jardin. Notre divin Père est le jardinier. Lorsque le jardinier voit un arbuste dans un endroit trop exigu pour son développement, Il lui prépare un endroit plus approprié et plus beau où il pourra croître et porter des fruits. Ensuite, il transplante ce petit arbre. Les autres arbres des alentours sont surpris et se disent: "C'était un arbre attrayant. Pourquoi le jardinier l'a-t-il déraciné? " Seul le Jardinier Divin en connaît la raison.
"Vous pleurez, mais si vous pouviez voir la beauté de l'endroit où se trouve votre enfant, vous ne seriez plus triste. Elle est maintenant libre comme un oiseau et elle chante de divines et joyeuses mélodies.
Si vous pouviez voir par vous-même ce jardin sacré, vous aspireriez à vous échapper de ce monde. Mais pour l'instant, votre devoir consiste à demeurer ici-bas.
(CH 216)
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