Thursday, November 26, 2009


Un jour, à Londres, un visiteur posa la question suivante à Abdu'l-Baha: "Le bonheur succédera-t-il un jour à l'affliction dans le monde?"

Abdu'l-Baha lui répondit: "Il y a presque deux mille ans maintenant que Sa Sainteté le Seigneur Christ enseigna à Son peuple cette prière: "Que Ton règne vienne, que Ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel. " Pensez-vous qu'Il vous aurait enjoint de prier pour quelque chose qui ne pourrait jamais arriver? Cette prière constitue en même temps une prophétie."

Le visiteur dit: "Mais, Abdu'l-Baha, quand le Règne arrivera-t-il? Peut-on espérer que Sa Volonté sera faite prochainement sur la terre comme au ciel?"

"Cela dépend", dit Abdu'l-Baha. " Cela dépend de la fermeté de chacun d'entre vous à servir la Cause jour et nuit. Vous êtes tous des flambeaux que j'ai allumés de mes propres mains. Allez et allumez en d'autres jusqu'à ce que tous les serviteurs divisés dans l'attente se fusionnent dans une grande Unité."

"Ceux qui travaillent en solitaires " dit-Il, "sont comme des fourmis, mais en s'unifiant, ils deviendront comme des aigles. Ceux qui travaillent seuls sont comme des gouttes d'eau mais en se combinant avec d'autres, ils deviendront une grande rivière qui apportera l'eau pure de la vie aux endroits désertiques du monde. Quand cette grande rivière de vie deviendra un fleuve, toutes les misères, les tristesses et les afflictions seront enrayées. Soyez unis! C'est dangereux de n'être qu'une simple goutte; elle peut être répandue ou s'évaporée." (CH 171)
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# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:28 AM

anecdote 24

anecdote 24
Pendant qu'Abdu'l-Baha était à Dublin, Il séjourna dans un petit hôtel. Une femme qui était descendue au même hôtel raconte l'histoire suivante:

De bonne heure, un certain matin, elle jetait un coup d'œil par la fenêtre lorsqu'elle vit Abdu'l-Baha marchant de long en large, dictant pour Son secrétaire. Comme elle regardait, un homme âgé vêtu d'habits sales et déchirés passa devant l'auberge. Abdu'l-Baha envoya Son secrétaire pour lui dire de revenir.

À l'approche de l'homme, Abdu'l-Baha s'avança pour l'accueillir. Il prit la main du pauvre homme dans la sienne et lui sourit comme s'Il souhaitait la bienvenue à un ami de longue date. Il lui parla quelques minutes en essayant de fournit de l'ardeur au vieil homme. Finalement, l'homme sourit un peu, mais c'était quand même plutôt triste. Pendant qu'Abdu'l-Baha lui parlait, Il observait l'homme. Il constata que ses pantalons étaient très déchirés et cachaient à peine son corps. Il dit: "Nous devons faire quelque chose à propos de cela."

Il n'y avait personne dans la rue car c'était très tôt le matin. En riant gentiment Abdu'l-Baha se mit à l'ombre d'un mur et commença à fouiller en dessous de Sa tunique. Alors, Il se pencha en avant et Il laissa ses pantalons tomber sur le sol. Il remit Sa tunique en place et se tournant vers le vieil homme, Il lui donna ses pantalons. " Que Dieu soit avec vous " dit-Il. Alors, Il se tourna vers Son secrétaire et continua à dicter comme si rien d'inhabituel ne s'était produit. (PF 128)
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# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:25 AM

anecdote 23

anecdote 23
Il circule une histoire à propos d'un cadeau fait à Abdu'l-Baha de la part d'un pauvre ouvrier baha'i d'Ishgabàd. Cet homme avait entendu dire qu'un voyageur en route pour Londres traversait sa ville pour rejoindre Abdu'l-Baha et il était anxieux d'envoyer un cadeau à son Maître bien-aimé. Mais il n'avait rien à donner, il pria donc le voyageur de prendre son modeste dîner, qu'il avait enveloppé avec un mouchoir de coton, et de l'apporter à Abdu'l-Baha comme preuve de son amour.

Il s'écoula plusieurs jours avant que le voyageur ne parvienne à Londres. Il rejoignit Abdu'l-Baha lorsque celui-ci entamait son repas en compagnie de quelques invités et en toute bonne foi, il présenta le cadeau de l'ouvrier en racontant les circonstances relatives au don. Abdu'l-Baha dénoua le mouchoir. Il contenait un morceau de pain noir et sec ainsi qu'une pomme ratatinée. Que fit Abdu'l-Baha avec cela ? Il rompit le pain en petits morceaux et Il incita les invités à se joindre à Lui pour se nourrir du dîner de l'ouvrier. " Mangez avec moi de ce cadeau d'un amour humble " dit-Il. Et Abdu'l-Baha renonça à son propre repas. (CH 161)
# Posted on Monday, 06 December 2004 at 2:23 AM

anecdote 22

anecdote 22
Abdu'l-Baha n'acceptait jamais de dons en argent de qui que ce soit. Mais de petits cadeaux lui apportaient toujours beaucoup de plaisir - un mouchoir, une boîte de sucreries, un panier de fruits ou un bouquet de fleurs. Il acceptait toujours de tels cadeaux en remerciant avec un sourire - et Il s'empressait alors de les redonner à son tour aux amis qui venaient lui rendre visite. Et chacun aimait recevoir de tels cadeaux d'Abdu'l-Baha. Même un prince persan honore un cadeau reçu de Lui - une paire de pantoufles souples en cuir rouge qu'Abdu'l-Baha lui avait donné à Londres. (CH 168)

Un jour, une dame dit à Abdu'l-Baha: "J'ai ici un chèque d'un ami qui vous recommande de l'accepter pour vous acheter une bonne voiture à moteur pour votre travail en Angleterre et en Europe."

Abdu'l-Baha répondit: "J'accepte avec reconnaissance le cadeau de votre ami. " Il prit le chèque entre Ses mains, comme pour le bénir et Il dit alors: "Je le retourne pour qu'il soit utilisé pour des cadeaux aux pauvres." (CH 157)
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